SANTE COMMUNAUTAIRE A LA MAISON MEDICALE DE BARVAUX

Depuis leurs débuts, les maisons médicales ont souvent choisi de développer elles aussi des actions de "santé communautaire". Pour et avec les patients qui y sont soignés, pour et avec les usagers d'autres associations partenaires, pour et avec des habitants d'une localité, d'un quartier...

La santé communautaire n'est donc pas l'apanage des seules maisons médicales. Les associations qui visent le développement de l'autonomie, de la citoyenneté avec la participation des usagers, quand elles agissent dans le domaine de la santé, font souvent de la "santé communautaire".

Ces actions existent partout dans le monde et des textes fondateurs existent. La Charte d'Ottawa en 1986 est incontournable et définit 5 stratégies de promotion de la santé dont la santé communautaire.

Pouvoir de dire, pouvoir d'agir... Pouvoir des gens d'abord, avec aussi des professionnels de la santé, du social, de l'éducation, du politique ...

Les valeurs choisies par les maisons médicales sont, e.a., la justice sociale, l'équité dans les soins, l'autonomie des personnes, augmenter les chances de tous d'être et de rester en bonne santé.

A Barvaux aussi...

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Nos enfants aussi nous ont aidé pour l'info dans les salles d'attentes...

Préparation de la salle de réunions avant la première séance...

Les grandes lignes des 6 séances sont présentées ici, pour agrandir, vous pouvez cliquer sur l'image...

Des participants d'une année précédente...

A l'arrière plan, c'est un photo-langage : TOURNICOTINE qui invite à partager notre vécu, nos souhaits et les images que nous avons de la consommation du tabac.

Ce jour-là, Anne-Marie, diététicienne à l'Association Belge du Diabète nous rappelle comment faire pour ne pas prendre trop de poids en arrêtant le tabac...

Témoignage de Caroline, où la réussite est au bout du parcours :.

« Je suis une maman comblée de trois charmants garçons, une épouse épanouie auprès d’un mari compréhensif et attentif mais malheureusement enchaînée au tabagisme depuis certainement une vingtaine d’année.

J’avais pris l’initiative de combattre cette cigarette de toutes mes forces avec la meilleure équipe de fans « anti-tabac » que l’on puisse espérer : ma famille.
Au fil des jours, je me suis rendue compte que cela ne suffisait pas malgré tout le soutien, l’amour et l’encouragement quotidien de mes proches.

Je me suis inscrite au module « Vers une vie sans tabac » organisé par la Maison Médicale. Alors que j’appréhendais beaucoup cette première réunion, quelle ne fut pas ma surprise de me retrouver au sein d’une dizaine de personnes de tout âge, de tout milieux, de tous les niveaux sociaux.

Dès la première rencontre, il n’était plus question de « Madame » ou de « Monsieur », chacun s’appelait par son prénom. Ce qui était bien pour nous mettre tous plus à l’aise.
Le programme contenait 6 réunions. Ces rencontres n’étaient pas là pour que nous soyons jugés l’un l’autre mais pour tout naturellement discuter et apporter ses sentiments vis à vis de cette drogue.

Lors de ces séances, nous avons abordé tous les aspects, aussi bien positifs que négatifs du tabac.
Les conseils, les solutions nombreuses et diverses émanaient de chacun. C’était important de voir comment nous réagissions chacun au tabagisme.
On a également appris à gérer notre stress ( qui est à mon avis une des premières raisons qui nous poussent à prendre cette cigarette). A l’aide d’un jeu de société, on était confronté à toutes les situations de la vie courante : les situations difficiles : décès, dispute, argent…, mais aussi les situations agréables : un gain au Lotto, bonne nouvelle ect, …
Quelle partie de plaisir nous avons eue cette après midi-là !

Au fil du temps, nous avons planifié notre combat face au tabac avec l’aide de nos médecins de famille respectifs.
Cette cigarette, je devais et je voulais la combattre pour mon bien, le bien de ma famille et pour le respect des autres.

Depuis la rupture (1 an déjà), j’ai eu des coups de gueule, des moments à bouts de nerfs, de la déprime, j’ai enflé….. Ah ça….. C’est vraiment désagréable ! Mais j’ai accepté l’idée que ça pouvait arriver. Quelques semaines bouboule contre une vie saine. Je suis preneuse. Et là, ça y est… en m’attaquant au haricots verts plutôt qu’a une barre de chocolat, la balance recommence à me sourire.

Ce témoignage, je le dédie aux miens que j’aime profondément, à l’équipe de la Maison Médicale et aux futurs inscrits pour ce combat que nous ne pouvons mener seul.

Caroline, patiente de la Maison Médicale de Barvaux